La Toilette - Naissance de l'intime

Vendredi 20 mars à 10h45 (visite à 11h)
Musée Marmottan-Monet
Tarif: 20€ avec le billet
Rendez-vous: devant l'entrée, file réservée au groupes à 10h45

Théophile Alexandre Steinlen, Le Bain, (détail), 1902

L' historien Georges Vigarello et l'historienne de l'art, Nadeije Laneyrie-Dagen ont élaboré ici une exposition passionnante qui fera tomber beaucoup d'idées reçues sur les soins du corps au fil des siècles. La période chronologique, du XVème siècle à aujourd'hui permet de prendre toute la mesure des évolutions et des profonds changements de mentalité qui se sont opérés depuis cinq cents ans.
Des oeuvres de Georges de La Tour, Boucher, Manet, Bonnard, Picasso, Alain Jacquet ou Bettina Rheims, entre autres nous feront entrer dans une histoire culturelle et esthétique passionnante 

Les bas-fonds du baroque, la Rome du vice et de la misère


Vendredi 13 mars à 12h45
Petit Palais
Tarif: 20 € avec le billet
Rendez-vous: devant l'entrée des groupes à 12h45 (à droite des grands escaliers de l'entrée principale)

Sur inscription

Valentin de Boulogne, Le Concert au bas-relief, (détail), vers 1620-1625 (Musée du Louvre)

La Rome baroque, celle des papes et des puissants et bien connue. L'exposition du Petit Palais, novatrice, propose une vision originale de la Ville éternelle au XVIIème siècle, celle des bas-fonds, des excès, des vices. Rome, alors cité internationale fourmille de peintres venus de toute l'Europe, qui insufflent un renouveau artistique vital. La vie nocturne, la fantaisie créatrice sont un mode de vie, placé sous le signe de Bacchus et du grand Caravage.
Des toiles des plus grands peintres; Vouet, Valentin de Boulogne, Peter van Laer, Claude le Lorrain, Nicolas Tournier, montrent des thèmes tirés du quotidien, parfois le plus scabreux.
Une exposition pleine de surprises, de légèreté, mais aussi de profondeur et de mélancolie.





Visite de l'exposition Sonia Delaunay au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris
11 avenue du Président Wilson
75 016 Paris

le vendredi 9 janvier à 13h15

le rendez-vous est fixé à 13h à l’accueil des groupes 

Prix incluant le billet d’entrée: 22 euros 

Sonia Delaunay
1885-1979
Sonia Delaunay est l’auteur d’une œuvre prolifique et singulière. Le Musée d’art moderne de la Ville de Paris permet par une ambitieuse exposition de donner la place qui revient à cette grande dame, longtemps considérée comme l’épouse de Robert Delaunay. 
Sonia Delaunay, au cours de sa longue carrière s’est illustrée dans des domaines très diversifiés : peinture, broderie, création de vêtements, arts appliqués. Sa fantaisie et sa modernité sont toujours d’actualité.






Née Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle à Neuilly, la future Niki vint à l’art par un tempérament rebelle. D’abord mannequin à succès, elle s’enfuit à dix-huit avec Harry Mathews, écrivain américain, qui fut son premier mari.
Influencée par Gaudi et son parc Güell à Barcelone, par le Palais du facteur Cheval, Niki de Saint Phalle développe un art singulier. Elle invite les spectateurs à tirer sur des poches remplies de peinture qui coule sur ses tableaux composés d’objets hétéroclites.
Elle partage alors sa vie avec Tinguely. Leurs pratiques artistiques s’opposent. Elle choisit des couleurs vives et invente des images de femmes amples et sensuelles. Lui fabrique des machines métalliques à l’aspect brut.

Marquée par le féminisme, elle s’impose dans le monde de l’art par sa fougue et sa fantaisie.

Jeudi 30 octobre 2014 à 10h45. Le rendez-vous est fixé à l’accueil des groupes à 10h30
Tarif: 12€ + billet d'entrée
 le billet d’entrée:
 Plein : 13 €
Réduit : 9 €
Tribu : 35€ (4 personnes dont 2 jeunes 16-25 ans)

Inscription: cendrine.vivier@free.fr


Kenneth Noland (1924-2010)



Cette oeuvre de Kenneth Noland reprend le motif de la cible bien connu chez son complice Jasper Johns. Chez Noland, la couleur, délicatement aspergée, s'estompe, se dissout. C'est une couleur mouvante, vibratoire. On est happé, captivé. On ne voudrait plus bouger. 




Jorge Queiroz (1966)

Galerie Nathalie Obadia

Untitled, 2014
Pastel, gouache, vinyle et crayon. Sur papier

Il faut cesser de se demander si Jorge Queiroz est dessinateur ou peintre. Il faut aussi cesser de s'interroger sur la signification de ses oeuvres. Queiroz nous y invite, qui les définit comme des "Objets Visuels Non Identifiés". On est libre. Le travail de l'artiste est long, les scènes, comme ils les nomment, se construisent petit à petit, dépendant les unes des autres. On est perdu. On se raccroche à ces volumes anthropomorphes, pas au fond qui entraîne dans l'indéfini.  On du temps devant cette image du "monde flottant", Quieroz reprend à son compte le terme japonais d'ukyo-e qui définit les estampes décrivant cette beauté éphémère du monde.



Philip Guston (1913-1980)


TO J.S (Jules Supervielle), 1977

Peintre américain, Guston opère un retour à la figuration à la fin des années 60. Ici, en résonance avec un poème de Jules Supervielle, Guston montre des cheveux qui s'abreuvent. Comment s'y prend-il pour que reconnaissions des chevaux, alors que seul le fer des sabots semble identifiable ? Par une puissance poétique égale à celle de Supervielle, Les Chevaux du Temps:

Quand les chevaux du temps s'arrêtent à ma porte
J'hésite toujours un peu à les regarder boire
Puisque c'est de mon sang qu'ils étanchent leur soif.
Ils tournent vers ma face un oeil reconnaissant
Pendant que leurs longs traits m'emplissent de faiblesse
Et me laissent si las, si seul et décevant
Qu'une nuit passagère envahit mes paupières
Et qu'il me faut soudain refaire en moi des forces
pour qu'un jour où viendrait l'attelage assoiffé
Je puisse encore vivre et les désaltérer.

In Les Amis Inconnus, 1934





Markus Lüpertz (1941)


Nacht, 2013
Techniques mixtes

Markus Lüpertz, formé dans la ville féconde de Düsseldorf est un peintre majeure de la scène allemande. Ici, loin de ses grands formats inspirés par la Seconde Guerre Mondiale, il représente une figure humaine dans un paysage. Le cadre est peint par ses soins. 
La vigueur du dessin du corps s'oppose aux douceurs du paysage. Entre nervosité, inachèvements et aplats colorés, la peinture en tension stimule la vision.

N.B: une exposition consacrée à Markus Lüpertz aura lieu au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris  à partir du 24 avril 2015. 


Robert Rauschenberg (1925-2008)

Waddington Custot Gallery

Orange, 1997

Robert Rauschenberg reprend dans ce grand format des techniques propres aux collages qu'il entreprend au début des années 50, en précurseur du  Pop Art. Ici, on est un peu dérouté par la sagesse de la composition mais la rythmique colorée s'impose et les rapprochements de formes et de couleurs retiennent l'attention.


Nicolas de Staël (1914-1955)


Nature morte, poires, fond vert et orange, 1954

Une des dernières oeuvres de Nicolas de Staël, de celles qui font oublier que l'art à une histoire, celle  de la nature morte, de la libération de la couleur... La simplicité et l'efficacité laissent pantois. A contempler sans modération, les poires de Staël sont enivrantes.

Patrick Heron (1920-1999)





Peintre anglais influencé par Matisse et Braque, Héron se tourne vers l'abstraction comme pour concentrer les motifs matissiens et leur donner une autonomie. Le vert acide répond au rouge orangé aussi bien qu'aux bleus plus apaisés. Le léger non finito apporté par le blanc nuance la saturation colorée, tout en subtilité.



Josephine Meckseper (1964)




Allemande de naissance, vivant à New-York, Josephine Meckseper s'est engagée dans un travail de décryptage de la société. Ses installations rassemblent des objets emblématiques de la société de consommation et des sculptures informelles. Un miroir reflète l'image d'un visiteur fragmenté, ainsi intégré (ou désintégré) à l'oeuvre. Le raffinement des formes combiné à une oeuvre politiquement forte.




Marc Desgrandchamps (1960)

Galerie Eigen + Art

Une fois encore, le travail de Marc Desgrandchamps surprend. 
Le bleu de la mer est peut-être plus intense que dans d'autres tableaux, l'étagement des plans colorés du paysage fait partie du corpus. Le motif de la fenêtre et des voilages, nouveaux, créent un écran. Formes, couleurs, lignes sont de qualité et de forces équivalentes. La figuration est évocatrice, mystérieuse. Admiration. 

La Victoire de Samothrace de nouveau visible après sa restauration



Elle est l'une des sculptures grecques les plus connues, les plus accomplies. Si connue que l'on se s'attend plus a être surpris. Pourtant, la redécouverte de la Victoire de Samothrace a été à heureuse.
Ce chef- d'oeuvre daté de la fin du IIIè siècle ou début du IIème siècle avant Jésus-Christ représente l'allégorie féminine de la Victoire. Elle a été retrouvée au XIXè siècle sur l'île de Samothrace par un diplomate français qui pu la rapporter en France. Cette Victoire est représentée au moment où elle se pose délicatement sur un bateau de guerre. Quelle victoire militaire annonce-t-elle ? Nous le saurons probablement jamais, pas plus que nous ne connaitrons le nom du sculpteur ou du dédicant. Mais l'essentiel n'est pas là.
Le drapé, dit mouillé de la Victoire met en valeur le corps puissant de la figure féminine. Le manteau, identique à celui que portaient les femmes grecques ne tient presque plus et est prêt de tomber sur le sol.
La restauration a permis deux choses capitales: l'enlèvement du disgracieux bloc de ciment sous les pieds de la Samothrace, qui, s'il permettait une belle perspective depuis le bas de l'escalier Daru, brouillait gravement le rapport entre statue et bateau.  Enfin, la galère grecque, sculptée dans un marbre gris, apparaît dans sa  vraie couleur, les parties restaurées s'harmonisent au reste, ce qui était loin d'être la cas avant.
Le démontage effectué à l'occasion de cette restauration a permis d'affiner les connaissances concernant la technique, puisque la grande dame a été réalisée en plusieurs blocs reliés par des goujons métalliques.
L'ensemble du monument pèse entre 25 et 30 tonnes.
L'oeuvre est à la fois un chef- d'oeuvre de sculpture et de technique.
Puissance et grâce !



Fils adoptif de Jules César et premier "empereur" des Romains, Auguste est mort il y a deux mille ans. Son règne long de quarante ans fut une période de paix et de prospérité. 
L’exposition réunit des statues, fresques, du mobilier et des pièces d’argenterie, ainsi qu’une reconstitution d’une villa romaine et de tombes gauloises, témoignant ainsi du cadre de vie des Romains et de l’importance des arts. Une exposition ambitieuse qui met le visiteur au coeur d'un moment civilisation exceptionnel.

Visite en famille, adaptée au jeune public 
Samedi 29 mars à 10h45 (rendez-vous à 10h30)

Tarif conférence:
11 € par personne

Tarifs des billets :
Gratuité: moins de 16 ans
Tarif réduit: 9€ de 16 à 25 ans / famille nombreuse/ demandeurs d'emploi
Tarif tribu: 35€: 4 personnes dont 2 jeunes de 16 à 25 ans
Plein tarif: 13€

Lieu et heure de rendez-vous:
devant l'entrée de l'exposition à 10h30


Jeudi 10 avril à 13h (rendez-vous à 12h45)